Chiffrer le coût économique de l'isolement social pour la société française.
C’est la réalité de 750 000 personnes âgées en France, condamnées à passer leurs journées seules, sans la moindre présence humaine.
Si rien ne change, elles seront 1 million en 2030.
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Des données inédites, des chiffres chocs, une réalité qu’on ne peut plus ignorer.
Faites glisser le curseur pour voir l’évolution (2017 → 2030) .
de personnes âgées sont en situation de mort sociale.
(+ 150 % en 8 ans)
de personnes âgées se sentent seules tous les jours ou presque.
de personnes âgées ne sortent pas de chez elles tous les jours.
de personnes âgées éprouvent un sentiment de solitude qui dure depuis plusieurs années.
« La solitude je ne la supporte pas du tout, je fais des crises d’angoisse. Je suis seule depuis 2012. Je n’aime pas le soir, la nuit, la solitude. Moi j’ai l’impression que plus les jours passent plus je m’enfonce dans ma solitude. »
Jeanne – 87 ans
« Ça fait 35 ans que je suis tout seul. »
Gilles, 76 ans
« J’ai perdu pied, car je n’ai plus de contact humain. Donc je vis sur des souvenirs où tout était un peu idéalisé. »
Lucie – 88 ans
Chiffrer le coût économique de l'isolement social pour la société française.
Intégrer systématiquement la solitude et l'isolement social comme facteurs de risques dans les campagnes de prévention publique concernant la santé et la santé mentale.
Produire des données officielles régulières sur la solitude et l'isolement social de la population, en affinant les tranches d'âges pour les personnes âgées.
Instaurer une coopération internationale entre les pays du G7 sur la transition démographique et l'isolement social.
Créer une délégation interministérielle à la Prévention et à la Lutte contre l'isolement social.
Renforcer la capacité de repérage des fragilités du programme ICOPE en intégrant au questionnaire un item sur le lien social.
S'appuyer sur des outils de data mining et d'intelligence artificielle pour aider au repérage des personnes âgées isolées.
Promouvoir davantage les registres communaux des personnes vulnérables auprès de la population pour identifier les personnes les plus isolées.
Prévenir les risques de mort solitaire en expérimentant un système d'alerte nationalement porté.
Faire émerger un parcours résidentiel adapté à l'avancée en âge.
Soutenir les projets d'habitat partagé tels que les logements inclusifs, la colocation intra et inter-générationnelle.
Favoriser les actions permettant de maintenir et développer le lien social de proximité.
Soutenir le tissu associatif en valorisant notamment le bénévolat, le service civique et le volontariat.
Revaloriser le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté.
Supprimer la récupération sur succession de l'ASPA, facteur de non-recours.
Apportez de la joie et de la compagnie à une personne qui en a besoin.
Engagez-vous selon vos disponibilités, quelques heures par mois suffisent.
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															Le baromètre 2025 dans son intégralité avec toutes les analyses détaillées
 
															 
															La “mort sociale” désigne une situation d’isolement extrême : des personnes âgées qui ne rencontrent quasiment jamais, ou très rarement, d’autres personnes. Elles vivent recluses, sans contacts amicaux, familiaux, associatifs ou de voisinage.
Derrière cette expression, volontairement forte, se cachent des réalités tragiques : des vies réduites au silence, parfois jusqu’au drame de la “mort solitaire” – lorsque des aînés sont retrouvés chez eux après plusieurs semaines, voire plusieurs mois, sans que personne ne se soit inquiété de leur absence.